Connaître, diffuser

Activités sur le secteur

• En 2023, dans la continuité des années précédentes, le secteur a été impliqué dans la mise en œuvre de nombreux protocoles de suivis scientifiques. On peut citer entre autres : le suivi sur le changement climatique aux alpages sentinelles des Rossets et de La Plagne à Peisey-Nancroix, ainsi que la mise en œuvre, pour la deuxième année, d’une nouvelle méthode d'évaluation de l'état de conservation des pelouses d’altitude ; le suivi des populations de chamois par des méthodes indiciaires (IPS/IPA chamois) dans les massifs du secteur ; le suivi des bouquetins marqués de la population de Peisey-Champagny ; le suivi temporel des oiseaux de montagne (STOM) ; et concernant la flore, le suivi de la présence de la crépide des Alpes, espèce endémique ouest-alpine, dont les seules stations françaises actuellement connues sont localisées dans le massif de la Vanoise.
• La mise en œuvre durant l’hiver, pour la deuxième et dernière année, d’un protocole lièvres dont l’objectif est d’étudier la distribution hivernale des lièvres variable et d’Europe : il s’agit de recueillir des crottes pour analyse génétique dans des mailles de 2 km de côté, tirées aléatoirement.
• La participation au suivi de l’espèce loup, dans le cadre du réseau national Grands prédateurs pour le compte de l’État, notamment par le relevé d’indices lors de prospections hivernales ou pose de pièges photos.
• Concernant les chiroptères : l’amélioration de la connaissance sur la fréquentation par les chauves-souris des sites d’altitude sur le secteur de l'Iseran, via le programme AltiChiro ; contribution au programme Vigie-Chiro du Muséum d'Histoire naturelle à Bourg-Saint-Maurice ; suivi de gîtes de reproduction connus et prospection de nouveaux sites.
• Le suivi de la nidification de quatre couples de gypaètes barbus à Bourg-Saint-Maurice (Chapieux et Sapieux), Peisey-Nancroix et Val d’Isère, avec quatre gypaétons à l’envol en 2023. Deux de ces gypaétons, prénommés "Esprit" (Peisey-Nancroix) et "Erasmus" (Sapieux), ont été équipés d’une balise GPS ; il est possible de suivre leurs déplacements sur ce site.
• Toutes les données faune/flore, d’inventaire, recueillies en continu par les agents du Parc sont accessibles à tous par le site Internet BiodiVanoise ; elles sont par ailleurs exploitables par les communes signataires de la convention d’échange des données.

Ce qu’il faut retenir pour Sainte-Foy Tarentaise

• La participation au suivi de l'espèce loup, dans le cadre du réseau national Grands prédateurs : présence confirmée de la meute dans la vallée de l'Isère en Haute Tarentaise, au moins trois individus en fin d'hiver.