Dans le nid des gypaètes

Pour savoir ce que fait le Parc au quotidien, et comment il répond concrètement à ses missions au service de la biodiversité et du développement durable, ces « fiches-actions » synthétiques vous livrent l’essentiel.

Suivre la reproduction des couples de gypaètes barbus nichant dans le Parc national

Menacée d’extinction et ayant fait l’objet d’un programme de réintroduction dans les Alpes, ce grand vautour « casseurs d’os », qui se nourrit de carcasses, est revenu naturellement en Vanoise, où il s’y reproduit depuis 2002 : 7 couples installés et 6 jeunes gypaètes à l’envol en 2020.

La mission des gardes-moniteurs débute dès l’automne lorsque chaque couple prépare plusieurs nids en utilisant des branchages et de la laine de mouton ; l’aire la plus appropriée étant au final choisie pour la ponte. De novembre à fin juillet, ils assurent une veille permanente afin de déterminer au moins trois dates clés : ponte, éclosion et premier envol du jeune. L’estimation précise des dates de pontes et d’éclosion permet de l’âge du poussin et d’envisager par la suite des opérations ciblées de pose de balise GPS par exemple.

Ces observations régulières nécessitent, pour chaque nid, une sortie par semaine (de 1h à 4h de déplacement, parfois à ski de randonnée en hiver) pour constater l’incubation, puis suivre la couvaison. Il est à noter que le couple et le nid de Peisey-Nancroix sont faciles à observer au début de l’été, à la longue-vue depuis le refuge de Rosuel. Un animateur du parc national s’y tient d’ailleurs régulièrement pour guider les visiteurs.

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