L’ADN du lièvre variable

Pour savoir ce que fait le Parc au quotidien, et comment il répond concrètement à ses missions au service de la biodiversité et du développement durable, ces « fiches-actions » synthétiques vous livrent l’essentiel.

Améliorer les connaissances sur une espèce discrète et méconnue

Vivant dans des zones ouvertes et rocailleuses entre 1 500 et 2 500 m d’altitude, actif principalement la nuit, caché au creux d’un rocher la journée, le lièvre variable adopte en hiver un pelage blanc pour se protéger des prédateurs. Autant de raisons qui expliquent le peu d’informations dont le parc national de la Vanoise disposait sur cette espèce.

Le parc national de la Vanoise a préparé pendant plus d’un an le dispositif de suivi : choix des sites d’observations (réserves de Plan de Tuéda et de la Grande Sassière, Plan du Lac, Aussois), formation à la collecte des indices (traces et crottes), expéditions à un laboratoire spécialisé, analyse statistique et géographique. Il ressort que la densité de lièvres est plus importante au cœur du parc que dans les domaines skiables. Aucune hybridation n’a été relevée à ce jour entre les deux espèces de lièvre en Vanoise.

Ce type de protocole, qui oblige à quatre passages par hiver après une chute de neige pour dater les crottes, demande un véritable engagement des gardes-moniteurs sur des terrains difficiles et vastes (plus de 2 000 ha pour les deux sites de référence). Les sorties à ski de randonnée ou en raquettes sont effectuées à deux pour garantir les conditions de sécurité.

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