Aux frontières du cœur de Parc

moniteurs : matérialiser du mieux possible sur le terrain les limites de la zone protégée qui avaient été tracées sur des cartes et des plans cadastraux. Quelques plaques en bronze, mais surtout des centaines de marques de peinture bleu-blanc-rouge, disposées à l’horizontale comme sur le drapeau néerlandais – le bleu indiquant le côté du cœur du parc – furent placées sur le pourtour d’un territoire de 535 km².

Depuis plus de cinquante ans, les gardes-moniteurs entretiennent ce balisage en arpentant la montagne : là un coup de peinture au pochoir, ici un nouveau support à trouver après qu’une dalle se soit déplacée. Certains secteurs imprécis ou soumis à un fort recul glaciaire peuvent faire au fil du temps l’objet de nouvelles décisions de marquage toujours partagées avec les communes.

Pour suivre l’évolution des techniques de géolocalisation et la finesse demandée aux documents cartographiques d’aujourd’hui, le Parc vient de géoréférencer l’ensemble des marques présentes sur le terrain.