Zones de sensibilité majeure autour des gypaètes barbus
Pour savoir ce que fait le Parc au quotidien, et comment il répond concrètement à ses missions au service de la biodiversité et du développement durable, ces « fiches-actions » synthétiques vous livrent l’essentiel.
Protéger la reproduction des gypaètes en évitant les activités humaines dérangeantes
Puissant rapace nécrophage de 2,80 m d’envergure, le gypaète n’en est pas moins extrêmement sensible aux dérangements – bruit et survol en particulier – pendant sa phase de reproduction, depuis les parades nuptiales de l’automne jusqu’à l’envol du jeune vautour en été, au point d’entraîner une désertion du nid et un échec de la couvaison ou de l’élevage du poussin.
Pour la protection de l’espèce, il s’est avéré nécessaire de disposer d’une cartographie des zones de sensibilité majeure (ZSM) autour des sites de reproduction (16 zones en 2020). Les ZSM définissent ce qu'il est possible de faire ou non dans la zone – parapente, escalade, randonnée, survol motorisé –, en fonction de la réalité de la reproduction de l’année observée par les gardes-moniteurs.
La forte mobilisation locale pour cette espèce permet de relayer largement, et de diverses façons, les informations : envois de mails, relais par les équipes de terrain auprès des socio-professionnels du territoire, reportages dans la presse, communication du Parc sur son site Internet et sur les réseaux sociaux, avis dans les offices de tourisme et points-info Vanoise, etc. Les enfants des écoles primaires de Maurienne et de Tarentaise, qui trouvent le nom de baptême des jeunes gypaétons, participent aussi avec leurs enseignants à cette sensibilisation.