Dans l’intimité des marmottes

Pour savoir ce que fait le Parc au quotidien, et comment il répond concrètement à ses missions au service de la biodiversité et du développement durable, ces « fiches-actions » synthétiques vous livrent l’essentiel.

Soutenir un programme de recherche de rang international sur le long terme

L’aventure du « projet marmotte alpine » a débuté en 1990 : il s’agissait d’acquérir des connaissances sur la marmotte alpine, afin de trouver des solutions face aux dégâts qu’elle occasionnait dans les prairies de fauche. La réserve naturelle nationale de la Grande Sassière, choisie comme site d’étude, est également devenue un site majeur pour comprendre les conséquences écologiques du changement climatique sur les populations alpines. Il a été démontré que la réduction de l’épaisseur du manteau neigeux, qui joue un rôle d’isolant, a des conséquences sur la survie des marmottons et sur le nombre de petits par portée.

Le parc national a apporté un soutien financier pour que perdure ce suivi à long terme. D’un point de vue administratif, il délivre les permis scientifiques et donne son avis consultatif pour les autorisations de captures. Sur le terrain, gardes-moniteurs et chercheurs coopèrent et se partagent le chalet du Santel, selon une convention tripartite signée avec la commune de Tignes, propriétaire. Les biologistes vivent dans ces locaux de mai à mi-juillet où ils ont installé un laboratoire. Ces derniers assurent également une animation estivale et font œuvre de pédagogie auprès des visiteurs.

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