Des vautours dans les jumelles

Pour savoir ce que fait le Parc au quotidien, et comment il répond concrètement à ses missions au service de la biodiversité et du développement durable, ces « fiches-actions » synthétiques vous livrent l’essentiel.

Participer au comptage national annuel des vautours fauve

Depuis le début des années 2000, le vautour fauve, grand rapace se nourrissant exclusivement de cadavres d’animaux, recolonise les Alpes françaises. Les sites de reproduction se trouvent dans le Vercors, le Verdon et les Baronnies. En Vanoise, où il prend ses quartiers d’été, le pic de fréquentation du massif se situe à la mi-août. Et c’est lorsqu’ils se regroupent en fin de journée, dans des dortoirs installés sur des falaises abruptes ou des rochers escarpés, qu’il est le plus facile de les compter et d’identifier les oiseaux bagués.

Regroupés sur 10 postes d’observation en Maurienne et en Tarentaise, de la fin d’après-midi à la tombée de la nuit, des garde-moniteurs du parc national de la Vanoise sont chaque année, jumelles en main, radio ou portable à l’oreille, parmi les bénévoles et autres agents des services de l’État et assimilés. Leur connaissance du secteur permet de détecter en amont les dortoirs pour bien choisir les postes d’observation.

L’association Envergures alpines assure la coordination du plan national d’actions « Vautour fauve et activités d’élevage » et centralise les données : 2 771 vautours fauves comptés dans les Alpes françaises en 2020, dont 368 en Maurienne et en Tarentaise.