Flore sentinelle
Pour savoir ce que fait le Parc au quotidien, et comment il répond concrètement à ses missions au service de la biodiversité et du développement durable, ces « fiches-actions » synthétiques vous livrent l’essentiel.
Participer à un réseau alpin de suivi de plantes menacées de disparition
Avec 4 452 espèces de plantes vasculaires (végétaux possédant des vaisseaux conducteurs de sève, tels que les plantes à fleurs, les conifères, les fougères) –, les Alpes constituent un refuge de la flore française. Les sept départements alpins français abritent plus de 60 % de la flore alpine. Pour suivre l’évolution des populations des espèces les plus menacées, les membres du réseau Flore sentinelle se sont dotés de protocoles et d’outils communs qui facilitent les synthèses et les analyses à l’échelle alpine. À titre d’exemple, les populations de chardon bleu sont comptabilisées de la même manière tous les cinq ans d’un bout à l’autre des Alpes.
En Vanoise, une quarantaine d’espèces font l’objet de ces suivis comme le trèfle des rochers ou la potentille multifide. La présence et l’absence de la plante étudiée sont systématiquement notées dans des mailles de 50 m x 50 m qui découpent un site où l’espèce a été repérée. Si une baisse significative est constatée (diminution du nombre de mailles de présence), un plan d’actions est mis en œuvre.
Les combes à neige et les bas-marais arctico-alpins à laîche bicolore font également l’objet de suivis tous les cinq ans nécessitant le travail de vingt-cinq jours-agents pour chaque habitat naturel.